Pourquoi continuer à faire du vin en France
Parce qu’au delà de ce que l’on peut entendre,le vin et la vigne ont un rôle à jouer dans la société aujourd’hui.
Parce que c’est ici et pas ailleurs que nous voulons vivre et travailler.
Parce que nous sommes persuadés de la qualité de nos terroirs sinon cela serait pure folie.
Parce que nous pensons que le vin n’est dangereux que pour ceux qui ne l’aiment pas.
Aimer vraiment c’est le contraire d’abuser.
Abuser c’est trahir, c’est tromper, prendre contre son gré, ne pas vouloir connaître, c’est détruire et se détruire.
Aimer demande des efforts parce que rien n’est jamais facile, ce qui est facile ne nous aide pas.
Quel émerveillement de voir certains grands danseurs.
Ils ont atteint une telle légèreté et liberté de geste, que leur art nous apparaît comme une évidence, à tel point que cela semble facile. On en oublierait l’entrainement quotidien, les longues séances à la barre. On en oublierait que ce qui nous touche, c’est la rencontre entre le travail et la grâce.
Le vin dont nous rêvons est un peu comme cela.
Il faudrait qu’il puisse se révéler comme une évidence, parce qu’il serait le fruit d’une longue histoire…
Dans l’esprit de continuité et de renouvellement nous sortons cette année le collioure Col de Perdigué issu d’une parcelle d’altitude exposée sud est, replantée en 1998 et cultivée depuis, dans le respect des bonnes pratiques culturales.
Thierry et Jean-Emmanuel Parcé
Propriétaires récoltant à Banyuls sur mer